Alors que la définition de ce qu'est un francophone ne semble pas faire l'unanimité, Suzanne Colpron de La Presse a sollicité l'expertise de Richard Marcoux, professeur titulaire et directeur de l'Observatoire démographique et statistique de l'espace francophone (ODSEF) ainsi que celle de Jean-Pierre Corbeil, professeur associé au département de sociologie de l’Université Laval.
Selon Richard Marcoux, la capacité à pouvoir tenir une conversation en français est la meilleure définition de qui est francophone. « C’est la définition que me semble être la plus cohérente, explique-t-il. Elle a l’avantage d’être évidemment bien inclusive. Pour moi, quelqu’un qui parle une autre langue que le français à la maison peut par ailleurs être aussi francophone. »
Jean-Pierre Corbeil mentionne quant à lui que le meilleur indicateur serait l’usage des langues dans l’espace public. Il rappelle d'ailleurs que les fondements de la politique linguistique québécoise reposent sur l’usage de la langue dans l’espace public et non pas sur la langue parlée à la maison.
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