Numérisation en RDC : mission accomplie!

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Le seul recensement de l’histoire de la République démocratique du Congo (RDC) a pu être sauvegardé. La numérisation du Recensement scientifique de la population du Zaïre de 1984 s’est en effet terminée avec succès fin 2013. Cet important patrimoine démographique, constitué de plus de six millions de questionnaires, était grandement menacé étant donné les conditions d’archivage de ces documents en format papier. Ajoutons à cela que la base de données d’un échantillon de 10% avait disparue.

Cette réalisation s’inscrit dans le cadre de l’accord de collaboration signé entre l’ODSEF et l’Institut National de la Statistique (INS) de la RDC en 2011. Ayant obtenu un financement de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’ODSEF a pu assurer la mise en place du matériel informatique et la formation d’une équipe composée de près d’une dizaine d’employés de l’INS. Notons également la contribution du bureau national du Fonds des Nations Unis pour la Population (UNFPA) qui a permis d’aménager les locaux. Tout au long de la réalisation de ce projet de numérisation, l’ODSEF a également pu compter sur les experts de la firme IMDS dont le support a été grandement apprécié.

Au total, ce sont plus de 6 millions d’images qui ont été produites à l’atelier de numérisation à Kinshasa, rendant compte des informations sociodémographiques de plus de 30 millions d’individus habitant le territoire de la RDC en 1984. Le fait de disposer de ce corpus numérique ouvre évidemment de nouvelles possibilités quant à l’étude de la population congolaise. En novembre 2013, une mission de l’ODSEF, composée de Richard Marcoux, Richard Dackam Ngatchou et Pascal Kapagama, a permis de rencontrer à Kinshasa les principaux intervenants intéressés à exploiter ces images afin de créer une banque de micro-données du recensement de 1984. La saisie informatique de ces données devrait être grandement facilitée par l’utilisation des images produites. En effet, avec l’utilisation de ce corpus numérique, il devient possible d’associer de manière pérenne dans une base de données, à la fois le document original et la transcription effectuée des informations sociodémographiques. Le UNFPA a ainsi mis à la disposition de l’INS les fonds pour tester la logistique de la saisie de ces informations numérisées afin de produire une première base de données concernant la région de la capitale nationale (2,6 millions d’individus en 1984). La saisie des données pour les autres provinces pourra se faire par la suite et s’appuyer sur les leçons de cette expérience menée pour la région de Kinshasa.

 

1. Maxdaniel Katumba, co-responsable de l’atelier de numérisation à Kinshasa (INS), Pascal Kapagama, professeur (UNIKIN), et Marc Mayengele, co-responsable de l’atelier de numérisation à Kinshasa (INS).

 

2. Une section de la salle des archives du Recensement scientifique de la population du Zaïre de 1984.

 

3. Mission de l’ODSEF à Kinshasa en novembre 2013 : Richard Dackam Ngatchou, ancien Représentant résident de l’UNFPA en RDC, Richard Marcoux, directeur de l’ODSEF, et Pascal Kapagama (UNIKIN).

 

4. Un préposé à la numérisation en pleine action.

 

5. Messieurs Grégoire Kankwanda, Chargé de mission de l’INS et Pascal Kapagama professeur à l’Université de Kinshasa à l’atelier de numérisation en 2012.

 

6. L’équipe de l’atelier de numérisation lors de la formation à Kinshasa en juin 2012.

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