Lancement de l'ODSEF le 9 avril 2009

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Le 9 avril 2009 à Québec, l’Université Laval a inauguré aujourd’hui l’Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone (ODSEF) en présence des organismes partenaires : le ministère des Relations internationales, l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Les études menées à l’Observatoire permettront de suivre l’évolution du français au sein des populations de la Francophonie. Les résultats de ces travaux seront mis à la disposition de l’Observatoire de la langue française de l’OIF de façon à compléter, sur le plan démolinguistique, son tableau de bord de l’état du français dans le monde. Plusieurs des activités de l’ODSEF toucheront l’Afrique, un continent de plus en plus important pour la démographie de la Francophonie, selon Richard Marcoux, directeur de l’Observatoire. Cet observatoire mènera également des actions visant à assurer la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine démographique et statistique des membres de la Francophonie.

« L’Université Laval manifeste, depuis toujours, un vif intérêt à l’égard de la Francophonie. Aujourd’hui, nous partageons avec nos partenaires ici présents des intérêts et des objectifs communs sur les plans scientifique, culturel et pédagogique de la Francophonie », souligne Denis Brière.

L’Université Laval abrite l’Observatoire et joue un rôle de premier plan en assumant la direction scientifique du projet. « La vingtaine de pays africains pour lesquels le français a le statut de langue officielle feront prioritairement l’objet des travaux de l’ODSEF et, dès la première année, nous accueillerons des chercheurs de ces pays, ici, à l’Université Laval. Dans les prochains mois, des missions de coopération technique seront effectuées au Mali et ailleurs en Afrique afin d’assurer la conservation des recensements qui y ont été menés depuis plus de 30 ans », souligne Richard Marcoux.

« La création de cet Observatoire tire son origine d’un engagement pris par le premier ministre Jean Charest à l’occasion du XIIe Sommet de la Francophonie qui a eu lieu à Québec en octobre dernier, mentionne Pierre Arcand, ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie. Il contribuera à l’élaboration d’un tableau d’ensemble permanent sur l’évolution de la situation du français dans l’espace francophone. Il s’agit d’une véritable richesse pour la Francophonie et ses membres qui pourront ainsi s’appuyer sur des données scientifiques afin de développer des mesures plus ciblées et plus efficaces en faveur du maintien et de la promotion de la langue française. »

L’Observatoire a pu voir le jour grâce aux contributions sur quatre ans des partenaires : 350 000 $ du ministère des Relations internationales, 160 000 $ (100 000 euros) de l’Agence universitaire de la Francophonie et 130 000 $ (80 000 euros) de l’Organisation internationale de la Francophonie. L’Université Laval assume le salaire du directeur de l’Observatoire et donne accès à ses ressources documentaires, ses locaux et ses équipements.

Étaient présents lors de l’événement madame Fatimata Dia Touré, directrice de l’Institut de l’énergie et de l’environnement de la Francophonie et représentante de l’Organisation internationale de la Francophonie, messieurs Serge Rousselle, directeur du Bureau des Amériques de l’Agence universitaire de la Francophonie, Pierre Arcand, ministre des Relations internationales et ministre responsable de la Francophonie, Denis Brière, recteur de l’Université Laval, François Blais, doyen de la Faculté des sciences sociales de l’Université Laval, et Richard Marcoux, directeur de l’Observatoire et professeur au Département de sociologie de la Faculté des sciences sociales.

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